CINQ STRATÉGIES POUR MAXIMISER VOTRE MARKETING COURRIEL (4/5) : Bon contenu, bon ton.

CINQ STRATÉGIES POUR MAXIMISER VOTRE MARKETING COURRIEL (4/5) : Bon contenu, bon ton.

Vous êtes un expert dans votre domaine. Vous estimez donc être en mesure de capter l’attention de vos lecteurs potentiels ? Détrompez-vous. Ce n’est pas parce que l’on est capable de tenir un crayon que l’on est apte à créer automatiquement – et sans larmes – le meilleur des bulletins courriels ! Voici quelques conseils sommaires (et pêle-mêle)  pour une bonne infolettre.

 

1. Qualité de l’information
La qualité de l’information est le principal point permettant d’asseoir votre crédibilité. Proscrivez donc tous les contenus dont l’information n’est pas utile à votre lecteur. Beaucoup de marketeurs font l’erreur d’inclure des communiqués de presse ou des informations corporatives qui n’intéressent que la direction et les investisseurs de l’entreprise (nouveau compte-client, ouverture d’une nouvelle succursale, résultats financiers, etc.). N’oubliez pas que, dans bien des cas, votre lecteur est intéressé par le thème de votre newsletter, pas par votre compagnie.

L’information doit être du type « pratico-pratique », conseils, ou divertissante / amusante /  « mobilisante. ». Le test ultime est bien décrit par l’expression anglophone « What’s in it for me ? » (en traduction libre : « Ça change ma vie en quoi ? ») qui résume l’attitude du lecteur devant votre billet ou article.

Appuyez également le plus souvent possible vos arguments et vos opinions (dans un texte éditorial) par des faits, des références, et des statistiques.

 

2. Style
Brièveté. Clarté. Impact.

Première régle : si votre phrase peut se résumer à sujet-verbe-complément, écrivez-là ainsi. Dans le même ordre d’idée, si votre paragraphe peut être compressé à quatre ou cinq lignes, faites-le.

Pour plusieurs rédacteurs marketing, le style « journaliste corporatif » est de mise. L’information y est traitée à la troisième personne, distanciée, sans épanchements excessifs d’adjectifs qualificatifs et d’adverbes. Le présent est également à la mode pour donner une tournure plus active.

D’autres rédacteurs marketing adoptent un ton plus léger afin de faciliter la lecture et de donner une teinte émotionnelle favorisant l’idée de relation avec le lecteur. Le style peut être plus facétieux, plus humoristique. Attention, ce dernier style n’est pas à utiliser à toutes les sauces. On imagine mal le secteur Financier, Santé, ou même Militaire adopter un ton convivial et cabotin. Tout dépend en somme de la personnalité de la marque.

On se rappellera finalement qu’il ne faut pas viser plus haut que son lecteur. Le lecteur moyen déchiffre un texte au même niveau qu’un étudiant de Secondaire IV ou V (ref: Flesch Kincaid Readability Test). On évitera donc les structures de phrases trop complexes et les mots dépassant le deux-trois syllabes.

Lisez votre texte à haute voix. Si vous hésitez lors de la lecture, c’est qu’il y a un problème de style !

 

3. Grille éditoriale
La grille éditoriale du bulletin courriel doit être élaborée avec soin.

Selon les publics visés et les objectifs marketing, on peut y inclure une section d’Opinion (un bon élément pour encourager le dialogue avec le lecteur), une section Réponse au lecteur, une section Humour, Profil d’employés (en lien avec la clientèle), Entrevues avec des experts hors-entreprise, etc.

On y trouvera donc deux catégories d’articles liés au « timing », les articles liés de manière large à l’actualité (du mois préférablement) et les dossiers de fonds traitant un thème intemporel en plus de détails.

 

 

 

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