Cinq questions pour trouver le bon traducteur

Cinq questions pour trouver le bon traducteur

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Ça y est. Vous l’avez. Ce traducteur d’enfer qui manie l’anglais à perfection. Comme un coiffeur son ciseau.

Votre cousin vous l’a référé. Mais, êtes-vous bien sûr que cette perle rare fera briller votre marque de tous ses feux ?

Comment s’y retrouver ? Voici CINQ questions incontournables pour confirmer que votre nouveau traducteur est LE BON.

 

CINQ QUESTIONS ? EST-CE ASSEZ ?

Un bon traducteur doit répondre à ces cinq questions suivantes, et ce sans signe de stress visible. Évidemment, libre à vous d’en poser davantage. On est jamais trop sûr.

 

QUESTION 1 : Vous êtes traducteur professionnel depuis quand ?

Comme n’importe où ailleurs, plus le traducteur cumule d’années d’expérience, plus il risque d’être compétent. Une maîtrise en profondeur d’une langue donnée prend du temps.

 

QUESTION 2 : Donnez-moi des exemples de différences entre l’anglais canadien, américain et britannique.

Les anglais américain, canadien et britannique comportent des différences cruciales mais tout en subtilité, que ce soit au niveau du vocabulaire, de l’orthographe ou des expressions du quotidien. Pensez par exemple aux variations entre le français québécois et le français parisien.

 

QUESTION 3 : C’est quoi vos secteurs de spécialisations ?

Le traducteur doit démontrer qu’il possède le lexique et le ton propre à votre secteur. Si ce n’est pas le cas, demandez-lui comment il compte acquérir rapidement ce bagage. Quelques pistes : familiarisation avec le secteur par une immersion dans la littérature technique, identification de lexiques, étude des compétiteurs directs et indirects, etc.

 

QUESTION 4 : Quelle est votre méthodologie ?

Le traducteur expérimenté vous parlera assurément des trois points suivants : recherche, glossaire et relecture des textes. Sinon, éjectez.

 

QUESTION 5 : Pouvez-vous me fournir des témoignages de clients et des exemples de vos traductions ?

Votre « business » exige un traducteur crédible. Tentez de repérer des clients anglophones dans les témoignages et dans le portfolio.

Point boni si le traducteur a déjà livré des mandats de rédaction anglo pour des publics hors-Québec, c’est assurément un gage de qualité en matière d’expertise linguistique anglophone.

ET MAINTENANT ?

 Quel est le prix d’une traduction de qualité ?

 Simple.

Si on vous propose un prix sous la barre des 20 cents du mot – et qu’il n’est pas question de promotion – il y a fort à parier que votre “traducteur” pratique le métier à temps partiel de son sous-sol, qu’il soit en phase démarrage, ou qu’il peine à se créer une clientèle. Faites preuve de prudence !

À l’opposé, si le traducteur propose un tarif exorbitant, il est probable qu’il se spécialise dans un domaine très précis au détriment des autres.

L’endroit où votre traducteur a posé ses meubles importe aussi…Attendez-vous à payer environ 10 cents de plus en “grande ville”: Montréal, Québec, Ottawa. Les agences et les pigistes hors des grands centres peuvent se permettre des prix plus abordables: un coût de la vie plus bas permet des tarifs moins élevés.

Question de vous repérer, un tarif acceptable en mode de livraison « temps régulier » se situe habituellement entre 20 et 30 cents du mot. À vous d’y voir !

 

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Billet par Jessica Turgeon et Éric Gagnon, Associés rédacteurs-traducteurs chez Touché* Marketing.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Crédit photo : MattHurst/Matthew Hurst – Flickr