La pire traduction de l’histoire du marketing… Vraiment?
L’histoire débute ainsi…
Au cours des années 60, Chevrolet lance la Nova en Amérique latine. En toute confiance.
Qu’aucun des bonzes de Détroit (ou de leurs « ad-men » de Chicago) ne parle un traître mot d’espagnol ne cause aucun problème. Pourquoi vérifier quand on est américain, Manifest Destiny, etc… Pourquoi se soucier de Zapata? Right?
Erreur. Erreurs. C’est que “No va” en espagnol se traduirait par « Elle ne démarre pas». Ce qui aurait été la cause des ventes désastreuses de la Nova en Amérique latine.
Belle histoire n’est-ce pas? Reprise ad nauseam dans une majorité des bouquins de référence en marketing international?
Charmante anecdote. Mais 100% fausse.
En fait, la Nova s’est vendue comme des petits pains chauds. Puisque « Nova » en Espagnol a le même sens qu’en Anglais. D’ailleurs, la société pétrolière mexicaine Pemex a commercialisé de l’essence sous l’appellation Nova pendant des décennies sans l’ombre d’una problema!
Morale de cette histoire? Ne croyez pas tout ce que vous lisez dans les livres de marketing. Ou sur les blogues de traducteurs, agences de traduction, blogues de linguistes, etc.